Notre histoire
Amazone a été fondée en 1995 par Miet Smet, alors ministre et secrétaire d’État, chargée de la politique d’égalité des chances entre les femmes et les hommes.
L’objectif initial était de fournir une infrastructure à divers groupes de femmes qui, à l’époque, n’avaient pas d’endroit pour se développer correctement. L’objectif n’était pas seulement de fournir un meilleur logement et une meilleure infrastructure aux organisations de femmes, mais aussi de créer un lieu de rencontre et de mise en réseau.
L’idée d’Amazone était donc tout à fait novatrice pour l’époque : pour la première fois, des associations de femmes très diverses se retrouvaient sous un même toit. Des organisations faîtières telles que les conseils de femmes, des organisations dédiées à la recherche et à la diffusion de dossiers et de points de vue féministes, des associations ayant une thématique spécifique, des associations traditionnelles, etc. Des organisations de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie se sont réunies pour la première fois.
Notre bâtiment actuel, situé dans la Rue du Méridien, a été un ministère, une école et une résidence privée, a été choisi à l’époque. Le slogan « carrefour de l’égalité des genres » fait référence d’une part à notre situation géographique à Saint-Josse, à l’intersection de la Rue du Méridien, de la rue de l’Union et de la rue de Brialmont, et d’autre part à l’intersection entre les associations de femmes, le monde académique, la société civile et la politique, ainsi qu’à l’intersection entre le monde francophone et le monde néerlandophone. La « pensée croisée » est également incluse dans ce slogan, c’est-à-dire que nous appliquons le concept d’intersectionnalité lié au genre dans notre idéologie et notre pratique.
Chez Amazone, nous pratiquons une politique de la porte ouverte. Cela signifie que toute personne est la bienvenue : les personnes issues du mouvement des femmes ainsi que la société civile au sens large et toute personne qui s’engage en faveur de l’égalité des chances. Cette politique repose sur la conviction que l’égalité des chances n’est pas seulement une question qui concerne les femmes*.
Femmes*: nous nous référons à toute personne qui se reconnaît sous cette appellation et soutenons que chaque personne est libre de définir elle-même son identité de genre.