10 mars : Journée internationale des femmes juges

La Journée Internationale des Femmes Juges a lieu le 10 mars et a été récemment ajoutée à la liste des journées de l’ONU. En quoi consiste exactement cette journée et pourquoi était-il nécessaire, en 2022, d’ajouter cette journée à la liste ?

Qu’est-ce que la Journée Internationale des Femmes Juges ?

La Journée internationale des femmes juges a été instituée le 10 mars 2022 par les Nations Unies. En instaurant cette journée, les Nations Unies espéraient attirer l’attention du monde entier sur l’égalité de participation des femmes à tous les niveaux du système judiciaire, et pas seulement aux niveaux inférieurs. Bien que la participation des femmes dans le système judiciaire ait augmenté de manière significative (de 5 % à 40 % entre 2008 et 2017), les femmes sont toujours sous-représentées au sein du système judiciaire.

Pourquoi la Journée Internationale des Femmes Juges est-elle importante ?

Le système juridique doit être un reflet de la société. La participation des femmes à la vie publique a peut-être augmenté, mais cela ne se reflète pas dans les postes de décision. Une proportion relativement faible de femmes fait partie du corps judiciaire, mais une proportion encore plus faible occupe des postes de direction.

La présence de femmes dans le système judiciaire renforce par conséquent sa légitimité. Le tribunal devient ainsi une institution plus ouverte et plus accessible, qui peut également être considérée comme plus transparente, plus inclusive et plus représentative. Les femmes dans le système de justice pénale peuvent être considérées comme des pionnières en matière d’inclusion et de diversité.

Par ailleurs, les femmes juges ont également une expérience différente et éventuellement un point de vue différent sur certaines affaires que les hommes juges, de sorte que le système judiciaire est renforcé par l’ajout de femmes juges. Selon les Nations Unies, « pour parvenir à la justice, nous avons besoin de plus de femmes dans la justice ». Les femmes occupant des postes de direction semblent contrer la corruption en aidant à démanteler les réseaux de collusion. De plus, la représentation des femmes dans les institutions judiciaires est associée à des réponses à la criminalité plus efficaces et centrées sur les victimes.

Kiara de Prest

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